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Anne Liauzun : le choix du lin pour créer le vestiaire de demain

Alumni Stories

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12/11/2024

Anne Liauzun : le choix du lin pour créer le vestiaire de demain Anne Liauzun, créatrice de la marque de mode responsable Cécance. 

Après avoir travaillé pendant quinze ans en tant que designer styliste et responsable de collections pour des enseignes de prêt-à-porter, Anne Liauzun a décidé de "revenir à l'essentiel" et de se tourner vers une mode plus durable, en lançant en 2020 sa propre marque de vêtements entièrement conçus en lin. Portrait de celle qui se cache derrière Cécance. 

Elle aime se définir comme "une extrémiste". Créatrice de la marque de mode responsable Cécance - le nom est en partie un clin d'oeil à celui que portait sa grand-mère couturière, Anne Liauzun ne jure aujourd'hui que par le lin pour confectionner ses collections. 

"J'aime le côté rustique et brut de cette matière mais aussi la touche d'élégance qu'elle apporte à un vêtement. Je retrouve cette dualité dans ma personnalité", sourit l'entrepreneuse de 41 ans, originaire de Toulouse. 

Bien plus qu'un "coup de foudre" esthétique, le choix de ne travailler qu'avec cette fibre naturelle - cultivée en France et en Europe, est aussi une manière pour la styliste de se différencier par rapport aux autres marques de prêt-à-porter haut de gamme.

Ensemble toile de lin veste Ava et pantalon large Jaro de la marque Cécance. 

Le choc du Rana Plaza

"Je n'avais pas envie de faire entrer une nouvelle marque sur le marché sans que cela soit justifié. Il fallait qu'il ait une dimension de durabilité ", lance la fondatrice de Cécance.

Cette prise de conscience est née au début des années 2010. A cette époque, cette diplômée de l' Esmod Paris travaille comme designer styliste free-lance pour plusieurs marques de prêt-à-porter, à l'image de Carlin Creative. "Je vendais mes dessins et collections avec des orientations tissus", précise Anne Liauzun. 

Le 24 avril 2013, l'effondrement du Rana Plaza un bâtiment qui abrite alors des ouvriers textiles près de Dacca au Bangladesh, résonne comme un coup de tonnerre dans le monde de la mode. Cet événement, qui fait plusieurs milliers de morts, provoque également un choc chez la créatrice qui commence à réfléchir à l' impact social et environnemental de son métier. 

Ce n'est toutefois qu'en 2017 qu'elle décide d'amorcer un réel virage. "A ce moment-là, je travaillais depuis quatre ans comme responsable de collection pour une marque française de prêt-à-porter masculin moyenne gamme. Avec cette expérience, j'ai commencé à découvrir un peu mieux ce qui se cachait derrière le rideau, notamment en étant en contact avec les ateliers en Chine où la production était délocalisée. Il y avait également énormément de pression pour délivrer toujours plus vite", se souvient-elle.  

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